Petites chroniques bien agréables !

Voici trois chouettes chroniques sur Fadoli, qui font bien plaisir !! :

Sur le site d'Opalivres :

"Un album très poétique pour parler de celui qui nous intrigue et nous fait un peu peur, le petit garçon du village « touché par les fées », le fada, en provençal « fadoli ».

 "Touché par les fées,

 On dit que le fada du village (...)" 

 Chaque vers de cette poésie est illustré sur double page par des dessins très raffinés, presque des croquis scientifiques qui montrent une foule de détails où la couleur met de la vie.

 Des gros plans sur des parties du corps du garçon - sa tête, une main, ses pieds, sa bouche - permettent de voir peu à peu à quoi il ressemble car les portraits en entier sont presque toujours très petits, accompagnés d’une foule d’animaux, de paysages qui semblent lui tenir compagnie.

 Les ailes tiennent une grande place ; celles du garçon, mais aussi celles de la coccinelle, des chauves-souris, de la baignoire qui lui sert de bateau quand il a fait naufrage.

 Cinq doubles-pages sans texte permettent de découvrir Fadoli dans son environnement, parmi ses amis de la nature : rochers, animaux, fleurs, chemin, prairies.

 Cet album est merveilleux de poésie et d’humanité, car le fada semble bien accepté par tous ceux qui l’entourent, ce qui n’est plus habituellement le cas dans nos sociétés."

Puis par la librairie La Boîte à Histoires :

"Fadoli ça se prononce avec un « o » bien ouvert sur lequel on laisse un peu trainer la voix.

Un fadoli n’est pas bien méchant, encore moins qu’un fada.
Il est juste un peu ailleurs, pas très loin de nous, seulement quelques pas de côté.

Le Fadoli on le dit touché par les fées. Il n’ignore pas les moqueries qu’on fait de lui au village mais il sen fiche.

Son monde à lui il l’a tout entier dans sa tête. Il est peuplé d’animaux en pagaille, d’escargots, de fourmis et aussi de girafes, d’ornithorynques et de zèbres.

Le Fadoli peut s’envoler très haut et tomber dans les galeries souterraines d’une montagne juste en suivant une petite coccinelle.

Le Fadoli est tout au bonheur des petites joies simples et c’est pour ça qu’on le voit souvent rire. Tout simplement.

Les éditions Courtes et Longues nous proposent une fois encore un album esthétiquement parfait.On avait déjà remarqué ce talentueux duo 100% féminin avec notamment leur album Gipsy paru il y a tout juste un an.

On découvre ici avec la même intensité, un tout autre univers: celui des gens bizarres, des pas-comme-nous. Et on suit pas à pas les instants de grâce de leur vie funambule.

Le texte très court ne s’embarrasse pas d’artifices ou de tournures alambiquées. Il laisse toute la place à l’imagination fertile de ce garçon qui explose dans les illustrations pleines pages. Dans ce drôle de monde sans queue ni tête, les girafes ont des ailes et le monde animal règne en maître.

On voit que l’illustratrice s’en est donnée à cœur joie et on la devine fana de nature, de grosses et de petites bêtes. C’est un florilège de dessins à la mine plus beaux les uns que les autres, de grandes planches à l’encre ou au lavis ou avec certainement plein d’autres techniques qui m’échappent mais peu importe, le résultat est là et c’est un régal pour les yeux ! Le tout servi par un grand format généreux et un beau papier épais, la grande classe.

Un bel hommage à la différence, à l’imaginaire débridé et aux instants minuscules. Je vous conseille vivement d’y goûter, moi j’ai adoré."

Et enfin par la librairie des Croquelinottes : (court, mais intense !!)

"Raconter l’histoire ? Décrire les images ? Comment et à quoi bon ?

A propos de l’album – un prodige – il n’y a pas de blabla possible. Mieux vaut tourner les pages et tendre l’oreille.

Fadoli impose le silence"

Merci pour vos jolis mots !!