Fadoli sous la pluie !
En ce samedi pluvieux, voici une très chouette chronique sur Fadoli, en direct live du Cabas de Za, doublée d'un interviouwve de Marie-France des plus chics !
Extrait : " (...)
MFZ - C’est un texte qui est sorti tout seul : POUF ! Quasiment sans rature. Et quand il a été fini il était… comme plein. Aucune frustration, donc. Il est écrit aussi par les images. Je porte les images depuis très longtemps dans ma tête. Les images étaient floues, dans un registre plutôt fantasmagorique, en gros je savais bien où je voulais en venir…mais il n’y avait que moi. Ce texte a attendu sur le bureau de quelques illustrateurs sans le moindre germe de début d’image. Au détour d’une « foire au tandem » (petit jeu de rencontre virtuelle entre des bouts de texte et des images pour création commune - la dernière chez Lydie Sabourin), Mathilde a attrapé mes premières phrases, et comme on se connaît bien maintenant, elle m’a dit « qu’est-ce que tu entends par là ? », du coup j’ai compris que le texte seul était un peu obscur.
J’ai alors scénarisé une histoire faite d’images, les fées qui ne seraient pas des petites bonnes femmes, le village avec ses « on dit », la colonie de fourmi, l’allumette, l’envol, la montagne dévoreuse, la digestion, le bateau, le naufrage… le bain. Tout ce qui représente certaines angoisses très archaïques rencontrées par des patients (angoisses d’engloutissement et de dévoration, de morcellement aussi, etc..).
MFZ - Avec Mathilde on a parlé de couleurs, de vide, de pleins, d’éclats, de bouts de corps, de fil, de lumière, de fêlures pour que TOUT raconte et Mathilde a tout su traduire par ses propres images, sa jungle d’idées, tout son petit peuple à elle, ses couleurs travaillées si profondément, ses compositions, sa sensibilité, ses angles de vue…
Ensuite, il y a notre éditeur qui a aussi tout compris au propos, qui a bien su voir que ce n’était pas un livre « sur le handicap », il nous a demandé plus d’images sans texte par exemple.
Il y a de la grâce dans ces disproportions, il y a de la beauté dans les fêlures. Et je ne parle pas seulement des fêlures du Fada, mais aussi des fêlures de tout le monde, de tout un chacun. (...)"
Pour lire l'article-interview en entier, rendez vous par LÀ !
Merci m'dame Za !!