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Lytchiz' blog - Mathilde Magnan
24 septembre 2019

C'est toi pigeon !

TADADAAAAAAAAM !

Le voici, le voilààà ! il est tout beau tout chaud, vient de sortir du four chez Terre Vivante, et vous accompagnera avec amour et humour tout au long de l'année 2020...
J'ai nommé : LE CALENDRIER DU POTAGER 2020 (bin oui, hein, pas 2032) !

couv-t-shirt-cal20

Comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, il ont fait les choses bien à Terre Vivante, y'a un T-shirt qui a été imprimé avec l'illustration de couverture ! Mais, mais, mais deux petits bémols : ce n'est que pour les enfants (en taille 3/4 ans, 5/6 ans et 7/8 ans... et je crois qu'il y a déjà des ruptures de stock pour certaines tailles), et c'est en vente uniquement à la boutique du centre Terre Vivante au Domaine de Raud (à Mens dans la Drôme). Donc pour les chanceux qui habitent pas loin, c'est là qu'ils vous attendent !

cal20-1

cal20-2

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leone-t-shirt-masque

Et comme c'est la fête (pouet pouet), j'ai pu avoir un exemplaire du calendrier à faire gagneeeeer, ouh yeah ! Le principe est simple (et drôle), il faut me faire une chôlie petite histoire avec les 13 expressions illustrées dans ce calendrier, à savoir :

- Être haut comme trois pommes
- Regarder un navet
- S'occuper de ses oignons
- Ne pas avoir un radis
- Sucrer les fraises
- Raconter des salades
- Avoir un coeur d'artichaut
- Avoir la patate
- Être rouge comme une tomate
- Appuyer sur le champignon
- Avoir une araignée dans la coloquinte
- Se prendre le chou
- Faire le poireau

Tout ça mis en commentaire de ce même post siouplé :) !

Les résultat par tirage au sort (comme d'hab) seront divulgués au début des vacances de la Toussaint (genre vers le 21 octobre, à une vache près, c'est pas une science exacte...)

D'ici là, bon amusement !

cal20-3-choux

 

Je tiens à remercier très très fort les éditions Terre Vivante qui m'ont fait confiance en me proposant ce projet, et tout particulièrement Brigitte Michaud et Cécile :) !

cal20-4-toipigeon

 

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Commentaires
S
Alors c’est l’histoire de trois copains qui covoiturent pour se rendre à la fête des anciens, par un bel après-midi d’été...<br /> <br /> « - Appuie sur le champignon ! On va être en retard avec ta vieille caisse là !<br /> <br /> - T’as pas changé, t’as pas un radis, tu veux qu’on lance une cagnotte en ligne ?<br /> <br /> - Arrêtez de me prendre le chou, l’an dernier, on est arrivé en avance et on a fait le poireau...<br /> <br /> - et on était rouge comme une tomate ! C’est vrai.<br /> <br /> - C’est toi la tomate !<br /> <br /> - Monte le son !!!! J’adooore cette chanson, j’ai la patate en l’écoutant !<br /> <br /> - Tous les dégoûts sont dans la nature, hein!<br /> <br /> - Remarque, ça m’étonne pas, déjà avant, quand c’était chez toi la soirée film, on regardait un navet…<br /> <br /> - Mathilde, elle aimait bien, elle, elle avait du goût !<br /> <br /> - Dis plutôt que TU l’aimais bien… T’as un cœur d’artichaut de toute façon...<br /> <br /> - Un sacré caractère, cette petite nana, haute comme trois pommes mais…<br /> <br /> - Elle avait quand même une petite araignée dans la coloquinte…<br /> <br /> - C’est toi la courge !<br /> <br /> - Arrêtez un peu avec Mathilde, toujours pareil avec vous ! Si vous pouviez vous occuper des vos oignons, deux minutes !<br /> <br /> - Tu veux des oignons doux des Cévennes ou des oignons rouges de Toulouges ?<br /> <br /> - De Lézignan, les oignons !<br /> <br /> - Lézignan, c’est pas là, où il habitait, Monsieur Robin ?<br /> <br /> - Oui ! Celui qui nous racontait des salades en cours !<br /> <br /> - Et qui sucrait les fraises à chaque fois qu’il nous tendait une copie… »<br /> <br /> Ils étaient jeunes et larges d’épaules, rien d’étonnant qu’on les trouve encore, on the road again...
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C
Voilà voilà, toute ressemblance avec une chanson déjà existante est pas du tout voulue hein...<br /> <br /> <br /> <br /> Il était une fois un tout petit bourreau, haut comme trois pommes et pas beaucoup plus gros. Des grandes et basses ouvres était exécuteur, et pour les basses œuvres était à la hauteur. Il n’avait jamais de trêve et jamais de repos, il faut avoir la patate pour faire un tel bouleau. Pourtant il n’aimait pas tant couper des têtes, trouvant la procédure par trop salissante. Mais il fallait bien nourrir sa vieille mère, qui commençait à sucrer les fraises, et qui, après 43 ans de cotisations, avait été laissée sans un radis. Alors, sans se prendre le chou, il prenait les têtes de Paul ou Pierre. <br /> <br /> Cela n´empêchait pas le petit bourreau d´être un grand sentimental, un vrai cœur d´artichaud. Un soir de sa fenêtre, la femme du fossoyeur le héla en ces termes :”Depuis longtemps sevrée de transports amoureux, a vous veux me livrer ô bourreau vigoureux, alors cessez donc de faire le poireau, et grimpez tout de suite ici, allons exécution!¨ Rouge comme un tomate, notre petit bourreau obtempéra. <br /> <br /> Mais lorsqu´il atteint la chambre, il trouva une dame fort dérangée qui ne racontait que des salades. En effet, à force de solitude et de regarder des navets, la dame avait une araignée dans le coloquinte et n´avait plus toute sa tête. N´aimant pas le travail à moitié fait, il la lui retira tout à fait. <br /> <br /> Entendant le mari qui s´en venait, il lui réclama une signature pour attester de ses heures supplémentaires. Mais le mari ne l´entendit pas de cette oreille, ni de l´autre d´ailleurs car il était sourd, et s´en alla derechef chercher sa carabine. Le petit bourreau, comprenant qu´il était en fâcheuse posture, repartit par la ou il était arrivé, sauta dans sa 4L fourgonnette, appuya sur le champignon et disparu dans le nuit. <br /> <br /> Fort de cette mésaventure le petit bourreau se jura de ne plus mettre le nez dans les affaires des autres et de s´occuper de ses oignons.
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S
Bon, je n'ai pas vraiment réussi à faire court...<br /> <br /> <br /> <br /> Panique à Veggitown<br /> <br /> <br /> <br /> Le soir commençait à tomber sur la petite ville de Veggitown. Le soleil lançait au loin ses derniers rayons sur la plaine désolé et inondait les rues d’une lumière de brasier.<br /> <br /> Dans le saloon, l’ambiance était aux rires et aux chants. Les hommes buvaient comme un jour de paye et perdaient aux cartes ce qu’ils avaient gagné pendant la semaine. Seuls Jo et Jack, deux des frères Skarol buvaient leur jus de betterave en silence, le coude au bar et le nez dans leur verre.<br /> <br /> Tout à coup, les portes claquèrent, le silence se fit et le temps s’arrêta sur la silhouette qui se découpait à l’entrée du saloon sur la rue incandescente.<br /> <br /> C’était Betty Boots en personne. Un petit morceau de femme haute comme trois pommes mais dont le regard d’acier semblait trempé dans la plus sombre des colères.<br /> <br /> Personne n’osait la regarder, personne n’osait plus remuer une oreille. Personne sauf moi qui ne pouvait la quitter des yeux. Il faut dire que j’avais un vrai cœur d’artichaut et que même son regard de glace me faisait fondre. Je me senti rougir comme une tomate murie au soleil mexicain quand elle s’approcha de moi, mais elle ne me remarqua même pas. Son regard était planté dans le dos de Jack qui tremblait comme un vieux qui sucre les fraises.<br /> <br /> Jo se retourna vers elle.<br /> <br /> « - Faut l’excuser Betty, Jack a plus un radis, c’est pas sa faute, je veux juste qu’on… »<br /> <br /> Betty tourna lentement sa tête vers lui et le noir de ses yeux suffit à le faire taire.<br /> <br /> « - Je ne sais pas ce que tu veux Jo, mais j’ai une petite idée de ce que tu ne veux surtout pas. Tu ne veux surtout pas qu’on se prennent le chou, toi et moi. Alors un conseil, arrête de me raconter des salades, et occupe-toi de tes oignons. Quant à toi, Jack, ça fait deux jours que je… »<br /> <br /> « Pouët ! Pouët ! »<br /> <br /> Tout à coup, un klaxon retentit.<br /> <br /> Un klaxon ?!<br /> <br /> Oui, oui, un klaxon.<br /> <br /> Dehors, le moteur d’une deux chevaux vrombissait dans le silence de la nuit tout juste tombée. Les deux frères jaillirent du saloon et plongèrent dans la voiture, l’un par une fenêtre, l’autre par le toit ouvrant. Leur frère Avrel était au volant.<br /> <br /> « Qu’est-ce que t’as à faire le poireau comme ça ?! T’attends le départ de la course ? Appuie sur le champignon bon sang ! »<br /> <br /> <br /> <br /> « - Mais pépé ! Y a pas de voiture dans les westerns !<br /> <br /> - Peut-être pas dans les navets que tu regardes dans ta boite à âneries, mais crois-moi, une dodoche à sa place partout ! Même dans un western ! »<br /> <br /> <br /> <br /> Il est gentil mon pépé, il a encore la patate et tout… mais je crois qu’il a une araignée dans la coloquinte, on peut jamais jouer sérieusement avec lui !
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D
Haute comme trois pommes et très espiègle, Madeleine vit dans une famille peu ordinaire. En effet, tout le monde a une araignée dans la coloquinte. Son père Fabien, appuie sur le champignon dès qu’il prend sa voiture. Sa mère Evelyne, a toujours la patate mais devient rouge comme une tomate quand on lui fait un compliment.<br /> <br /> Sa sœur Lola adore raconter des salades et dit à qui veut l’entendre qu’elle n’a jamais un radis.<br /> <br /> Son frère Justin a un cœur d’artichaut et fait souvent le poireau sous les fenêtres de ses prétendantes.<br /> <br /> Pépé Jacques a une habitude peu commune, quand il sort au village, il sucre les fraises à l’intérieur de son chapeau avant de le poser sur sa tête chauve.<br /> <br /> Mémé Odette passe son temps à cancaner et ne sait pas se mêler de ses oignons.<br /> <br /> Ils sont tous différents et toqués à leur façon mais ce qui est sûr, c’est qu’ils ne ratent jamais leur soirée traditionnelle du jeudi. Au programme : regarder un navet sans oublier de se prendre le chou pour choisir le film !
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S
Être haut comme trois pommes, c’est parfois Regarder un navet dès que les parents ont le dos tourné et surtout ne pas <br /> <br /> S'occuper de ses oignons. <br /> <br /> C’est Ne pas avoir un radis sur soi mais Sucrer les fraises à volonté <br /> <br /> et Raconter des salades à la maîtresse quand elle demande où est passé ta copine qui était là il y a 5mn. <br /> <br /> C’est aussi Avoir un coeur d'artichaut, Avoir la patate, Être rouge comme une tomate quand ton amoureux te glisse un petit mot dans la capuche de ton manteau, et c’est <br /> <br /> Appuyer sur le champignon quand t’as fait une bêtise et que tes parents viennent de s’en apercevoir. <br /> <br /> C’est aussi Avoir une araignée dans la coloquinte pour créer tout ce qui te passe par la tête et Se prendre le chou avec la maîtresse qui t’a puni alors que c’est le voisin qui a lancé la gomme. Après ça, t’as plus qu’à Faire le poireau pendant 1h en écrivant « je ne lancerai plus jamais la gomme dans la tête de la maîtresse même si la première fois, c’était pas moi ».
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